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Recherche par auteur : Audoin-Rouzeau, Stéphane

3 résultats.

Lu par : Agnès Hatt
Durée : 4h. 32min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 78562
Résumé:Dans ce dialogue, les deux historiens interrogent le regard porté sur la guerre et ses violences, de la Première Guerre mondiale au conflit rwandais, et mettent en lumière le déni contemporain quant aux violences, aux traumatismes et à leur transmission.
Lu par : Marc Levy
Durée : 5h. 48min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 37795
Résumé:Officier de la force d'action rapide, l'auteur est chargé de guider les frappes aériennes d'une mission, présentée comme uniquement humanitaire, dépêchée par la France au cours du génocide des Tutsi au Rwanda. Il décrit le déroulement des événements, le malaise grandissant des militaires français sur place, l'ambiguïté de l'opération et l'impunité des génocidaires.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 45min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 12731
Résumé:Il est temps de sortir de la guerre de grand-papa, d'un 14-18 pieux et édifiant. La recherche, ces dernières années, a investi ce champ d'études et en a renouvelé sensiblement la vision sommaire que les petits-enfants et arrière-petits-enfants des combattants avaient gardée sur la foi de leurs témoignages et de vieux films. «Retrouver la guerre», c'est tourner le dos à une guerre dont un rituel commémoratif, tous les 11 novembre devant les monuments aux morts, a longtemps occulté la vérité. Dans cet essai roboratif, d'une belle écriture, Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker ouvrent les nouvelles pistes de réflexion dans lesquelles se sont engagés, en Europe et aux Etats-Unis, des chercheurs décidés à exhumer le refoulé d'une mémoire déficiente ou mutilée. 14-18, c'est d'abord l'émergence d'une violence inouïe qui n'est pas liée seulement à la capacité dévastatrice de l'armement mais aussi aux hommes eux-mêmes et qui, en tout état de cause, rompt avec tout ce qui a précédé. Une violence qui se chiffre (900 Français et 1 300 Allemands meurent chaque jour). Combien de populations occupées, déportées, mises dans des camps, réduites au travail forcé, déjà! Combien de peuples victimes de ce qu'ils sont, tels les Arméniens qui inaugurent, avec un million de morts, l'ère des génocides... Tout aussi incompréhensible, la durée de ce sacrifice. Comment le front et l'arrière ont-ils tenu et comment le pacifisme s'est-il délité dès la déclaration de guerre? Les deux auteurs insistent particulièrement sur la «croisade» qui anime les acteurs, politiques et militaires, mais également les civils, tous prêts à honnir la «barbarie» de l'ennemi déshumanisé par les atrocités qu'ils lui prêtent. Le consentement à la guerre nourrit la radicalisation des discours. Retrouver la guerre, c'est donc ça, retrouver la part de mystique qui a habité des millions de gens, retrouver la part de souffrance de tous au plus près de la mort, retrouver aussi - c'est l'un des chapitres les plus sensibles de ce livre - le deuil de ceux qui restent (600 000 veuves en France, 525 000 en Allemagne) et qui n'ont pas pu toujours récupérer les corps.